Ma santé est une politique à long terme (aka : longévité)
Longtemps, j’ai cru que la santé se résumait à être sportif, à ne pas fumer, à manger “à peu près bien”. J'avais tout faux. Je devais personnaliser ma santé et la penser sur le long terme, sur 30 ans.
Qu'est-ce qu'être en bonne santé ? Comment se qualifier ou qualifier quelqu'un d'être en bonne santé ?
Etre en bonne santé est-il absolu ou relatif ? J'ai l'impression que mon éducation occidentale m'a toujours fait voir ma santé en comparaison des autres autour de moi. Mes copains de classe, mes coéquipiers au basket, mes cousins/cousines. En fait, j'étais en "bonne santé" car j'étais sportif et svelte ! Est-ce suffisant pour être en "bonne santé" ? Je ne le crois plus.
Début avril, je vais au Sommet de l'HyperSanté et c'est le choc. Moi qui pense faire beaucoup de bonnes choses pour mon corps depuis très longtemps, je m'aperçois que je suis seulement au début du chemin et qu'il me reste énormément de choses à découvrir et à mettre en place pour optimiser ma longévité et mon bien être physique et mental. Et je trouve cela tellement riche que j'en suis extatique.
Lors de ces 2 jours, je prends conscience que ma base est "saine". Je n'ai jamais fumé, j'ai toujours fait beaucoup de sport, je mange à peu près bien, mon sommeil n'est pas mal réglé. Mais réellement, rien n'est en accord. C'est comme un orchestre dont chacun des musiciens jouent une page différente de la symphonie. Chacun joue juste mais l’ensemble sonne faux. En rentrant chez moi, je décide d'être le chef d'orchestre.
En regardant la partition, je me dis que le chemin est long et qu'il est magnifique.
L’évidence me saute aux yeux : Ma santé et mon corps sont des politiques à long terme.
Et c'est finalement bien là le problème : le temps long. L'humain a du mal avec le temps long et les résultats invisibles immédiatement.
Nous sommes tellement habitués à la gratification instantanée que notre corps et notre santé doivent changer du jour au lendemain sinon on ne démarre pas. Mais notre corps ne fonctionne pas comme cela. Nous ne sommes pas un “One click fit”, ni un “One click healthy”.
Pour ce changement, il me faut :
reconnaître que je suis loin de faire les choses bien,
m’engager sur la voie de changements dans ma vie quotidienne,
faire les bilans sanguins nécessaires pour connaître ma base de départ,
prendre rendez-vous avec les médecins compétents (un fonctionnel, un nouveau généraliste traitant à sensibilité fonctionnel, un nouveau dentiste) et leur partager mon objectif,
admettre que j’ai des carences et que je dois me supplémenter, comme tout le monde finalement (vitamine D, Zinc, Magnésium etc.), et j’en saurai plus après mon rendez-vous de médecine fonctionnelle,
changer ma routine quotidienne,
avoir de la discipline et accepter que les grands bénéfices se constateront dans de nombreuses années.
Alors, comment à l’ère du “like” se penser sur 20 ou 30 ans ? Comment se regarder faire de tous petits pas pour une destination si lointaine. Et quelle destination au fait ? Destination longévité ?
Qu’est ce que la longévité, enfin ma longévité ?
Je me projette en autonomie physique et mentale la plus longue possible. Mon objectif est d’être en capacité de vivre pleinement chez moi passé mes 90 ans. Je veux être capable de marcher durant des heures, je veux être capable de vivre chez moi comme je le fais aujourd’hui, je veux rédiger mon 1457 ème récits, je veux lire et intégrer ce que je lis, je veux partager et échanger avec mon fils, je veux aimer la vie et continuer d’illuminer celle des autres.
Je pense mon corps comme un magnifique voilier de croisière, je ne veux pas l’envisager comme une barque, ni un hors-bord ni le Titanic. Je prends l'image d'un beau voilier pour un tour du monde en solitaire. Je suis à la barre et il faut tout gérer : le trajet, les points de contrôle réguliers de la trajectoire, bien dormir avec le bateau en autopilote, je lui veux de belles grandes voiles. Il y aura des jours magnifiques sans vent, des jours de tempête durant lesquelles je serai, parfois en total maîtrise et parfois au bord de gouffre. Mais c’est mon voilier et je lui veux du bien car il me transporte. Je veux être fier de lui. Je veux y être bien et en confort.
Donc, le 7 avril, je prends acte que mon corps est un projet long terme, de longue haleine qui se travaille chaque jour et pour lequel il n'y a pas de compromis. Faire l'autruche en pensant que ce que j'ingère n'a pas d'incidence est insensé. Penser que ce que je pose sur ma peau n'ira pas dans mes tissus pour être traité par mon corps est insensé. Croire que mon corps va kiffer les toxines des produits transformés, des produits chimiques, des crèmes de synthèse, des vêtements en plastiques, des ondes électromagnétiques est insensé.
Et si je ne savais pas, ne serais-ce pas plus simple ?
Faire l'autruche, ou ne pas savoir, est beaucoup plus facile à vivre …………………... au début. Ma vie ne change pas et je pense ne pas ressentir les méfaits d'une vie dysfonctionnelle. Toutes les causes de mes douleurs sont, bien sur, dues à mon travail en excès, à mon matelas trop dur ou trop mou, au sport que je dois reprendre, au régime que je dois débuter, aux semelles que je ne mets pas etc. Mais très vite, avec l’âge, la sédentarité et une hygiène de vie correcte mais perfectible, j’ai ressenti des douleurs au genou, une sciatique, une baisse d’envie générale, une perte de libido et j’en passe… Jamais je n’ai pensé que tout cela pouvait être à cause d’une vie dysfonctionnelle et que le changement était en moi. J’ai débuté ce changement il y a 3 ans, mais ce 7 avril 2025 et le point de départ d’un grand bouleversement qui me mène sur un chemin plus profond.
C'est l'engagement que j'ai pris pour ma longévité. J'y vais progressivement sans dogmatisme et avec beaucoup d’humilité car je découvre et ne suis pas médecin, ni nutritionniste, ni thérapeute. Mais c'est ce que je veux pour moi et ce que je veux inculquer à mon fils. Par effet miroir je crois qu'il y sera sensibilisé.
Une politique long terme avec d'immenses bénéfices prochains et durables, c'est le plus beau cadeau que je veux me faire.
Et vous ? Dîtes-moi en commentaire comment vous envisagez vos 30 prochaines années ?
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Je vous suis reconnaissant d’avoir lu ce récit. Si vous pensez qu’il a de la valeur pour vos proches, partagez-le et créons une tribu d’Alchimistes de l’attention chacun en mouvement, et prenant soin de sa santé, vers la redéfinition de son succès.
Geoffrey
- Aimer sa vie pour illuminer celle des autres
C’est très motivant merci ! Étant en bonne santé apparente (en tous cas physique), j’ai longtemps cru que mon corps était capable d’endurer les excès (alcool, sport ou au contraire absence de, nuits courtes, sommeil haché, nourriture peu équilibrée ou trop abondante, etc.) et qu’il s’avait se régénérer. C’est globalement vrai mais, avec l’âge, je partage cette volonté de préserver le voilier pour faire le voyage le plus loin possible. Ménager sa monture n’est pourtant pas quelque chose de spontané. Impatient de savoir comment tu ouvres le chemin sur cette voie.